Suivre sa passion
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« Chaque passion parle un différent langage », disait Nicolas Boileau. Mais quel langage parle ma passion? La vôtre, quelle langue parle-t-elle? Peu importe la langue qu’elle parle, on peut s’entendre : votre passion, votre vraie passion, aura un grand impact sur la vie des gens qui vous entoure je vous l’assure et vous le souhaite. Mais puisqu’on se retrouve ensemble, vous et moi ici dans ce magazine, vous a y lire quelques lignes et moi à y écrire un article, j’imagine que vous aussi vous êtes aussi habité par cette passion du design, de l’architecture et par le rêve du confort
chez vous.

Le monde de la construction et de la rénovation est vraiment en ébullition chez moi. Palpitant et stimulant, il n’y a plus aucun jour identique aux autres. Mes motivations vers cette passion sont intrinsèques. Ma curiosité, mes intérêts et mes valeurs personnelles se trouvent comblés. Ces motivations sont à la base de cette passion. Cette passion est si importante que je ne compte pas les heures et j’y investis tout mon temps et mon énergie. D’ailleurs, plus le temps passe, plus cette passion devient ancrée en moi. Bref, est-ce trop de croire que cette passion est en train de me rendre, avec le temps, unique et vraiment distinct comme individu. Les passions peuvent parfois être centrées vers l’individu, par exemple, un amateur de ski, ou un autre de voyages culturels. Cette personne pourra devenir célèbre dans son domaine, mais ce type de passion pourrait rester une passion centrée sur l’individu. Même si ce type de passion interpelle plusieurs personnes. Pour ma part, ce qui m’interpelle davantage c’est le type de passion qui fait une différence dans la vie de la personne à qui elle appartient, mais aussi une grande différence dans la vie des autres. On se comprend, un passionné de ski qui quitte Montréal l’été pour aller faire des vidéos promotionnels de ski au Chili, c’est un vrai passionné.

Chaque semaine, je rencontre des gens qui ont un rêve, parfois fou, jamais trop fou pour moi. Ces personnes embarquent avec nous dans une aventure où l’atteinte du rêve devient notre but commun. L’ultime extase est la réalisation du rêve. Je veux que leur nouvelle résidence devienne leur « temple », leur lieu de bonheur privé durable. J’aime transférer mes connaissances pour faire de leur résidence un havre de paix. Quiétude, confort et bonheur. Cette passion de rendre les gens heureux chez eux m’apporte beaucoup de satisfaction. Ma passion est aussi de faire une différence dans ma communauté et pourquoi pas dans le monde. Je vis cette passion tous les jours. Que ce soit en améliorant un espace, en agrandissant une maison ou en améliorant l’acoustique d’un condo. Cette passion, qui a commencé à un très jeune âge, n’a jamais cessé de grandir en moi et de me pousser à toujours viser plus haut et aller plus loin.

Ma petite histoire

«Avant Rénovation Deschênes, j’ai débuté dans le métier comme employé puis comme franchisé d’une entreprise de peintres étudiants. C’était mon introduction vers la rénovation professionnelle, en 1994, avec Qualité Étudiant.»

Sébastien Déschênes

Avant Rénovation Deschênes, j’ai débuté dans le « métier » comme employé puis comme franchisé d’une entreprise de peintres étudiants. C’était mon introduction vers la rénovation professionnelle », en 1994, avec Qualité Étudiant. D’ailleurs, c’était peut-être moi qui installais des affiches sur les terrains de votre municipalité. J’étais alors étudiant à l’UQAM en administration. Après avoir terminé mon baccalauréat, je suis parti travailler pour une entreprise de construction à New York, une grande entreprise d’ingénierie qui avait pour mandat de décontaminer les sols de quelque 400 sites municipaux de la grande ville de New York. Mes yeux et mes oreilles étaient tout grands ouverts. J’étais complètement fasciné par ce milieu que je découvrais. En 2001 à mon retour de New York vers Montréal j’ai fait un bref essai dans le domaine des télécommunications comme gestionnaire au département de la facturation. Il me manquait quelque chose d’humain. Je ne me sentais pas utile. Une grande partie de moi n’était pas comblée. J’ai alors tout abandonné pour entreprendre un voyage en Asie. J’ai traversé seul et à vélo l’Inde, une partie de la Thaïlande, le Laos (en bateau), le sud de la Chine (bus, train et vélo), le Vietnam, et le Cambodge (vélo). Ce fut un voyage très difficile et très plaisant à la fois. Durant les derniers mois de mon voyage, j’avais, jour après jour, la même chanson en tête. Comme un mantra, je la récitais en m’imaginant réaliser mon rêve que j’avais depuis New York de devenir entrepreneur en construction et rénovation… « When you wish upon a star, doesn’t matter who you are… When you wish upon a star your dreams come true ».

Durant ma jeunesse, je me sentais différent. J’avais de la difficulté de m’imaginer ce que j’allais devenir. C’était impossible de m’imaginer que j’allais moi aussi être capable de diriger mon entreprise, encore moins du domaine de la construction, de faire ce que j’aimais le plus. Donc comme je disais, je pédalais en récitant mon mantra, en m’imaginant être propriétaire de mon entreprise de rénovation. Après quelques mois de visualisation, je suis rentré à Montréal complètement orienté sur cet objectif. Je me suis lancé dans la rénovation de mon triplex. Heureux de ce que j’avais accompli, j’ai décidé d’offrir mes services et de tenter ma chance. C’est dans le village, auprès de la clientèle gaie que j’ai fait mes débuts. Rapidement le bouche-à-oreille amène de nouveaux clients avec de nouveaux défis. Soucieux de bien servir ma clientèle j’ai décider de me perfectionner et j’obtiens toutes les licences nécessaires afin d’être en règle. C’est à cette même période que j’ai débuté à annoncer dans le Fugues et, plus tard, à partager mes expériences en devenant collaborateur au magazine Decorhomme. En un peu moins de dix ans, six de mes projets ont fait la page couverture du magazine.

Les voyages

Après avoir terminé mon baccalauréat, je suis parti travailler pour une entreprise de construction à New York, une grande entreprise d’ingénierie qui avait pour mandat de décontaminer les sols de quelque 400 sites municipaux de la grande ville de New York. Mes yeux et mes oreilles étaient tout grands ouverts. J’étais complètement fasciné par ce milieu que je découvrais.

En 2001 à mon retour de New York vers Montréal j’ai fait un bref essai dans le domaine des télécommunications comme gestionnaire au département de la facturation. Il me manquait quelque chose d’humain. Je ne me sentais pas utile. Une grande partie de moi n’était pas comblée. J’ai alors tout abandonné pour entreprendre un voyage en Asie.

En 2009, fier de toutes mes réalisations, j’ai décidé de présenter mes projets au prestigieux concours Domus organisé par l’APCHQ. Quel exploit, la première année de participation et la seconde je me retrouve finaliste. En 2011 je remporte mon premier trophée Domus. Depuis, j’en ai remporté quatre. D’ailleurs, le 7 février dernier nous avons remporté le prix coup de coeur du public Domus. Une belle reconnaissance de la part de nos clients. En 2010 j’ai réalisé un autre rêve : avoir mon émission de télé. C’est à Canal Vie, dans l’émission « Laisse faire, j’vais l’faire » que j’étais l’entrepreneur, coanimateur, chroniqueur d’une émission de rénovation. L’objectif de l’émission était d’aider une participante à réaliser son projet de rénovation. D’ailleurs il est toujours possible de voir les capsules sur You Tube. Je suis sorti grandi de cette expérience. Mieux outillé et organisé, je décide de m’incorporer. Je me suis entouré d’une équipe compétente et efficace et je suis en mesure d’accepter de plus grands projets. Ce qui me passionne le plus dans mon métier c’est la rencontre de l’autre. Chaque client a son vécu, ses rêves, son histoire. Je prends ce métier très à coeur.

Pour atteindre plus de gens et me rapprocher de notre clientèle aussi passionnée de moi, j’ai choisi en 2012 d’être présent sur les médias sociaux afin de développer un lien de proximité avec tous les passionnés de rénovation. Peu d’entrepreneurs s’y retrouvent alors. En rénovation, les gens veulent voir, comprendre et découvrir. J’ai décidé d’être très généreux et de publier des photos, des textes et vidéos de qualité de nos réalisations. Le flux d’information, de commentaires et des messages que nous recevons sont impressionnants et stimulants. J’adore partager avec les communautés virtuelles. Aider les gens est central dans notre démarche. D’ailleurs, si vous êtes sur Twitter nous offrons régulièrement des conseils en rénovation sous le mot-clic : #ConseilRenoDeschenes. Comme vous pouvez voir, je suis toujours aussi passionné qu’au premier jour. Mon but dans la vie : permettre à mes clients de réaliser leur projet de rêve, en leur construisant leur havre de paix, leur « temple » privé. Pour conclure, malgré les faits que la définition d’une passion peut varier d’un individu à l’autre, rappelons-nous que celle-ci est un aspect fondamental au bien-être des humains. Qu’elle soit pour soi-même ou pour partager avec le monde entier, la passion donne une direction à la vie et un but aux gens qui la vivent. Elle inspire, excite et influence. Elle fait de notre monde un meilleur endroit à vivre. Bref, c’est la passion qui fait tourner le monde.